Aujourd’hui, ma culture est chaque jour modifiée, car j’apprends toujours plus. Je suis à l’université et tente toujours de retirer de chacun de mes cours des apprentissages qui pourraient s’ajouter à mes connaissances antérieures. Les lectures comme les travaux qui me sont suggérés en classe sont l’occasion pour moi de me mesurer à de nouveaux éléments culturels comme de me surpasser en testant mes compétences à analyser, à écriture, à communiquer, etc. Je me plonge alors dans ce qu’on me propose avec curiosité et ouverture d’esprit. Lorsque j’ai un temps sans école, je m’adonne tout de même à toutes sortes de lectures et de recherches culturelles. La différence avec les travaux scolaires qu’on me demande est simplement que j’ai le choix de mes avenues de lecture et de recherche. Ce qui est par contre à retenir est mon goût toujours présent d’apprendre. Je crois pouvoir dire – sans trop me tromper – que mon choix inconscient de profession est conséquent avec ce désir d’apprendre. Le milieu scolaire est un lieu d’apprentissage par excellence, même pour l’enseignant.
OK, mais qu’est-ce que j’apprécie culturellement ? Eh bien, j’ai un point faible pour le roman, le film, la musique et la création plastique. Je dresserai ici un portrait rapide de mes goûts en vous donnant quelques exemples de mes préférences, mais il ne faut pas oublier qu’il ne s’agit que d’exemples et que ce ne sont qu’un aperçu de ma culture. En frais de littérature, j’ai mentionné aimer particulièrement le genre romanesque. Du genre romanesque, je peux dégager une autre préférence, celle pour le genre de récits fantastiques, imaginaires ou de science-fiction. Le monde des créatures magiques, du cercle arthurien, des mondes alternatifs est une grande source d’imaginaire pour moi et j’adore m’y perdre. Ainsi, malgré le caractère «grand public» des livres Les Chevaliers d’Émeraude[i], il s’agit d’une série que j’ai beaucoup appréciée. Aussi, je voue un grand amour pour la trilogie de Jean-Louis Fetjaine s’intitulant Le crépuscule des elfes, La nuit des elfes et L’heure des elfes[ii] et le livre des Récits de Médilhault[iii] de la Québécoise Anne Legault. J’aime aussi beaucoup les écrits d’Alessandro Baricco, notamment Océan mer[iv]. Autre que dans le type romanesque, un de mes classiques est l’essai L’espèce fabulatrice[v] de Nancy Huston, un écrit qui traite de l’identité en parallèle avec les notions de la réalité, de la fiction et de l’imaginaire. Pour ce qui a trait au film, j’ai tendance à plutôt apprécier pour leur contenu les films d’auteur, quoique j’apprécie – dans une perspective de simple divertissement – aussi les films de type grand budget américains. J’ai un faible pour les films qui me font réfléchir ou pour les films auxquels je m’identifie à un personnage ou à l’histoire. Quelques-uns des films auxquels j’accorde beaucoup d’estime sont – entre bien d’autres : Le liseur[vi], La plume et le sang[vii], Laurier Blanc[viii], Noces rebelles[ix], Elles étaient cinq[x] et Le sourire de Mona Lisa[xi]. Plusieurs d’entre eux ayant pour toile de fond l’Histoire, un roman ou un revirement social, il est clair que ma sélection de films exprime mon goût fort pour les récits qui dénotent une critique sociale que ce soit par rapport à un événement, à une période historique, à des actions ou à un bouleversement des mœurs.
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